On refait le match #1

On vous avait prévenu. Aya Nakamura est une vraie source d’inspiration dans la rédaction. Pas pour tous, je vous rassure. Sans doute même juste pour moi ! Vos enfants ou certains de vos amis l’adorent. Vous … beaucoup moins. Pourquoi ? Parce qu’elle peut paraître tout aussi incompréhensible que certaines de vos défaites connues sur BuzzerBeater et pour lesquelles vous cherchez encore des causes. 1ère partie décryptée avec JoeMaverick.

Vaste au possible, ce tutoriel a été volontairement divisé en 3 parties que nous aborderons au fil de nos publications, un peu comme les bases d’une chanson. Aujourd’hui, une sorte d’Introduction. Pour se mettre en jambe et dans l’ambiance !

On vous rassure tout de suite, on ne va pas vous proposer la discographie complète de notre muse. Vous n’étiez pas prêt de toute façon pour cela. Et puis demander à une légende vivante de BuzzerBeater de contribuer à ce potentiel triste spectacle nous aurait valu quelques critiques des jurés que vous êtes.

Oui, JoeMaverick est un manager connu et reconnu pour ses analyses : il connaît sur le bout des doigts la chanson. Mais que penseriez-vous si Aya Nakamura vous permettait également de gratter quelques victoires inattendues pour grimper en haut des charts ?

– Aya Nakamura : « Tous ceux qu’auront ramé, à la fin auront gagné. »

Aya Nakamura est une femme avec des formes. Tout comme votre effectif. Elle, elle les assume. Peut-on en dire autant de votre équipe qui peut, quant à elle, subir votre mauvaise gestion ?

– Aya Nakamura : « Tu verras les plus belles fesses. »
– JoeMaverick : La forme est très importante et bien la gérer est indispensable si vous voulez obtenir de bons résultats. Mais pas que. En effet, pour optimiser l’entrainement, vous cherchez à maintenir au moins un joueur 48 minutes sur le terrain. Pour cela, il faut qu’il fasse le poids pour ne pas sortir pour 6 fautes au bout de 20 minutes. La forme est donc tout aussi importante pour vos joueurs entrainés. Pour maintenir un joueur forme, il faut que son temps de jeu soit bon. Pour moi, entre 48 minutes et 75 minutes, c’est OK. Si un joueur a une endurance à 9 ou 10, il peut jouer plus de 80 minutes occasionnellement, mais ne dépassez jamais 90 !

Il faut bien avouer que vous avez du mal à respecter la 1ère partie que nous venons d’aborder. Aya Nakamura va vite vous le faire comprendre en une simple phrase. Et si vous engagiez un Docteur « Spécialité massage » (diminuant les baisses de forme liées aux temps de jeu trop importants) ou un Staff Secondaire « Psychologue du sport » (qui s’assurera que vos joueurs soient au top de leur forme même si leur temps de jeu n’est pas optimal) pour éviter d’aventure ce genre de désagrément ?

– Aya Nakamura : « Il est minuit, tu titubes, tu tiens pas comme d’habitude. »
– JoeMaverick : Le Docteur « Spécialité massage » autorise vos joueurs à jouer un peu plus, mais l’impact reste limité. Le Staff Secondaire « Psychologue du sport », il faut bien admettre que son impact est pour le moins spectaculaire. Surtout en début de saison ! En effet, tous vos joueurs commencent la saison à 7 (respectable) et lors de la première mise à jour de l’entrainement, très peu arrivent à passer à 8 (fort). Testé à partir du niveau 5, le Staff Secondaire « Psychologue du sport » va considérablement impacter cette première mise à jour : il est donc très important d’en avoir un à ce moment-là. Pour le reste de la saison, je le trouve moins indispensable même si c’est toujours bon d’en avoir un en prévision d’une semaine cruciale (comme lors des playoffs, par exemple).

Si Aya Nakamura aime danser, elle aime aussi être bien accompagnée. Et il va vous falloir la caisse pour ça. D’ailleurs, l’endurance est une caractéristique souvent sous-estimée et pouvant impacter directement vos matchs, vos compositions et votre effectif. Pourquoi ne pas songer à vous prendre un Entraîneur spécialité « Préparation physique » (diminuant les baisses d’endurance) ?

– Aya Nakamura : « Ouais collé, ambiancé ce soir ça va gérer. »
– JoeMaverick : Les spécialités du coach, pour être honnête, je ne les regarde pas. Je recrute pour ma part des Entraîneurs niveau 6 sans spécialité et cela coûte déjà bien assez cher. Je ne regarde pas les niveaux en dessous. Théoriquement, plus l’endurance d’un joueur est élevée, plus il peut maintenir son niveau longtemps. Donc, si vos joueurs ont peu d’endurance vous allez avoir besoin de bons remplaçants. Et un effectif plus coûteux qui si vous avez moins de joueurs mais avec beaucoup d’endurance. Le tout est de trouver le bon compromis car, évidemment, le top est d’avoir un effectif large composé de joueurs blindés d’endurance. En pratique, ce n’est pas possible. Ou, tout du moins, très difficile. L’endurance est également importante pour vos joueurs entrainés, car maintenir 48 minutes sur le terrain un gars sans endurance, bonjour la galère! Si vous recherchez un jeune joueur à entrainer, mon conseil est de ne pas regarder en dessous de 4 (mauvais) en endurance.

Aya Nakamura surveille son physique. Elle fait des concerts on vous rappelle, des scènes devant des milliers de personnes venues assister à ses shows. Avez-vous besoin de votre côté d’un Staff Secondaire « Nutritionniste » (freinant les baisses d’endurance) pour vous mettre au diapason ?

– Aya Nakamura : « Qui sera la plus fraîche ? »
– JoeMaverick : Le Staff Secondaire « Nutritionniste » permet de diminuer le perte d’endurance hebdomadaire, car oui, celle-ci diminue légèrement chaque semaine. A niveau 7, il permet même de légèrement augmenter l’endurance. Mais cet impact est tellement ridicule qu’il n’est pas justifié par le salaire supplémentaire à payer chaque semaine. Mon conseil : si vous voulez maintenir le niveau d’endurance de vos joueurs, passez-vous du « Nutritionniste » et faites une semaine d’endurance par saison. Si vous voulez améliorer l’endurance de vos joueurs, prenez un Staff Secondaire « Nutritionniste » niveau 6 qui va maintenir le niveau de vos joueurs et entrainer endurance jusqu’au niveau souhaité.

DMI n’est pas issu d’une chanson d’Aya Nakamura. N’en déplaise à certains. Lié aux formes et aux caractéristiques, cet indice d’évaluation vous fournit une estimation partielle des qualités d’un joueur. Un bon moyen pour surveiller l’évolution d’un de vos protégés ou d’un de vos adversaires. Mais doit-on pour autant en tenir compte et l’utiliser ? Peut-être en fera-t-elle son prochain tube si vous êtes convaincants !

– Aya Nakamura : « On m’guette de haut en bas. »
– JoeMaverick : Oui, 100 fois oui! Le DMI fonctionne comme le salaire, c’est à dire que les caractéristiques qui ont un gros impact sur le salaire ont un gros impact sur le DMI alors que celles qui ont un petit impact sur le salaire ont un petit impact sur le DMI. Le DMI est ainsi et surtout influencé par les caractéristiques dites « primaires » et peu par les « secondaires ». Contrairement au salaire, la forme intervient également. A niveau 9 (compétent), il est d’ailleurs possible de déduire le salaire théorique d’un joueur en cours de formation. Personnellement, je n’utilise pas le DMI pour cela mais plutôt pour analyser mes chances face à mes adversaires hebdomadaires. Concrètement, après l’entrainement, je note les DMI de mes joueurs (ceux qui comptent) et ceux de mes deux ou trois adversaires à venir (selon que je sois encore en coupe) poste par poste. Et je compare. Je sais que, en moyenne, mes secondaires sont meilleures que celles de mes adversaires, donc à DMI identique (pour rappel surtout impacté par les primaires), je suis un peu plus fort. Je fais mes 3 compositions en fonction. A domicile, j’essaie d’aligner une équipe avec un DMI total au moins légèrement supérieur à celui de mon adversaire. A l’extérieur, je sais que j’ai besoin d’une plus grande différence. J’essaie également de faire en sorte que, défensivement, chacun de mes joueurs tiennent autant que possible le coup face à leur vis-à-vis (j’évite les grosses différences de DMI). Offensivement, je cherche à créer des « matchups » les plus favorables possibles. Et si besoin, j’adapte les assignations défensives pour que tout coïncide. Comme vu précédemment, maintenir son équipe en forme est capital et l’utilisation du DMI pour faire ses compositions permet d’éviter de tomber dans la facilité « 2 fois ma A, 1 fois mes bouses », mais de tenter des 3/3. Ce, même quand on a 3 matchs compliqués à gérer. C’est sur cette capacité-là principalement que l’on voit la différence entre les très bons managers et les autres.

L’heure du rendez-vous tant attendu approche. Vous allez ouvrir une chanson d’Aya Nakamura et … tout sera limpide. On commence de notre côté à rentrer avec vous dans vos matchs et vos compositions. Pour encore et toujours vous aider à comprendre. Vous jouez à domicile ? Considérez que vous partez avec un léger avantage au tableau d’affichage. Vous jouez à l’extérieur ? Considérez que c’est votre adversaire qui bénéficie du point précédent. Un Chargé des Relations Publiques spécialité « Chauffeur de salle » augmentant votre avantage du terrain pour vos matchs à domicile ? Un Chargé des Relations Publiques spécialité « Publiciste national » diminuant l’avantage du terrain de votre adversaire pour vos matchs à l’extérieur) ? Mettez toutes les chances de votre côté !

– Aya Nakamura : « J’ai calé, calé l’affaire. Laissez, laissez-moi faire. »
– JoeMaverick : Cela va dépendre de vos objectifs. Si vous visez le maintien, la priorité sera de gagner le plus de matchs à domicile. Le Chargé des Relations Publiques spécialité « Chauffeur de salle » sera donc privilégié. Inversement, si votre objectif est la victoire finale, vous devriez pouvoir gagner vos matchs à domicile sans aide supplémentaire (sinon revoyez vos objectifs à la baisse) et donc le Chargé des Relations Publiques spécialité « Publiciste national » sera le juste choix. Ce type de staff ne coûte pas très cher, donc avant un match important, n’hésitez pas à changer. Parfois une victoire supplémentaire vaut bien les 10 / 15.000 $ que vous allez dépenser.

Les premières notes arrivent et vous voilà prêts à vous lâcher sur le Dance-floor, à vous déhancher sur du Aya Nakamura (qui l’eut cru !). Vous êtes encore sceptique ? Enthousiaste ? Un peu comme vos joueurs avant d’être lâchés dans une Arène. Vous le savez sans doute, vous décidez de l’attitude qu’auront vos poulains lors de vos matchs. Avant d’aborder son effet, intéressons-nous à son évolution. En début de chaque saison, une valeur de base est définie : « prêt » (5). Valeur vers laquelle tendra toujours votre enthousiasme, que vous jouiez votre rencontre en Tranquille (pour gagner en enthousiasme et préparer les matchs à venir), Normal ou Couperet (pour jouer à fond un match important). Finalement, c’est comme poser des notes sur une partition musicale ?

– Aya Nakamura : « Les mecs ont bombé le torse ah ouais. »
– JoeMaverick : Un tranquille (Take It Easy = TIE) augmente l’enthousiasme (Team Spirit = TS) d’1/3. Un couperet (Crunch Time = CT) va le diviser par 2. Comment le gérer correctement ? La règle de base est finalement assez simple : match impossible à gagner ? Tranquille. Match très facile ? Tranquille. Match serré ? Normal. Et le couperet ? Uniquement quand la victoire est capitale est que vous pouvez vous permettre de perdre les 2-3 matchs suivants ou que ceux-ci soient vraiment très faciles à gagner (voir une combinaison des deux). Il est très important de le maintenir le plus haut possible. La première difficulté est de monter votre TS rapidement en début de saison en enchaînant le plus de TIE possible. N’hésitez pas à sacrifier un match ici et là en début de saison, vous en tirerez les bénéfices plus tard. A partir des 1/4 en Coupe Nationale et lors des Play-Offs / Play-Downs, le TS fonctionne différemment : vous n’avez plus le choix qu’entre un Play-Off Normal (PON) et un Play-Off Saison (POS). Le premier revient à jouer le match en normal, mais a l’effet d’un tranquille sur le TS . Le second revient à jouer couperet mais avec l’effet d’un normal sur le TS. Mon conseil lors de ces matchs particuliers : ne jouez PON que si vous êtes sûr et certain de gagner. Sinon ne prenez pas de risque et jouez POS. Personnellement et pas uniquement concernant le TS, j’ai très rarement regretté d’avoir été prudent.